Le dossier de l’Aloe Arborescens : Les aloes, une famille exubérante

Les aloes : une famille exubérante 

En voyageant sur la côte d’Azur, je voyais bien qu’il y avait des espèces différentes d’aloe. Mais comment m’y prendre pour connaître ces différentes espèces ? J’étais vraiment attirée par ces plantes, je les admirais, elles et leurs petits rejetons au pied des plantes. Mais j’étais loin d’imaginer ce que j’ai découvert depuis lors : Imaginez-vous que ces plantes ont un réseau de 930 cousins et cousines dans le monde, bien acceptées par les botanistes. J’étais interloquée. Quelle profusion dans cette famille !

 

 

Ça va du petit aloe de quelques centimètres aux grands d’une dizaine de mètres, des aloes rampants, grimpants ou arborescents selon les espèces. J’ai découvert que cette plante poussait dans presque toutes les parties du monde. Qu’elle s’est adaptée à différents climats, sols, latitudes, etc etc … J’ai découvert que l’aloe est une plante très ancienne qui est partie d’Afrique du sud et qui s’est répandue dans les autres régions d’Afrique et de Madagascar, l’Arabie et l’Inde.

Parmi les centaines d’espèces d’aloe, en voici juste quatre, pour apprécier leur diversité :

L’Aloe Africana , espèce solitaire, qui peut atteindre plus de deux mètres, abondant en Afrique du Sud. Des grandes fleurs tubulaires très riches en nectar, et pollinisés par les colibris !!!

L’Aloe Aristata, lui, ne mesure pas plus de quinze centimètres ! Il est originaire d’Afrique du Sud et du Lesotho. Il pousse en colonie. Ses feuilles sont très denses, en rosette, auréolées d’un liseré blanc. Il se multiplie facilement …

L’aloe barbarae quant à lui est un arbre de six mètres de haut, pouvant atteindre jusqu’à quinze mètres ! Il vient d’Afrique orientale  Il pousse dans des vallées fluviales chaudes et des forêts côtières.

L’aloe camperi vient de l’Erythrée et de l’Ethiopie. Il a une inflorescence magnifique, avec de nombreuses fleurs tubulaires orange. Il vit en altitude. On l’appelle aussi aloe de Nubie.

 

Ainsi, ces quelques exemples parmi des centaines d’autres font pressentir la diversité extraordinaire des aloe. Certains ont besoin d’un climat chaud, d’autres d’un climat plus tempéré … Très sec ou plus humide … Continentaux ou côtiers … Bref, les aloe forment un monde foisonnant et passionnant !

Le premier à décrire ces aloe et surtout l’Aloe Arborescens est un botaniste écossais du XVIIIème : Philip Miller, appelé le Prince des Jardiniers. Merci à cette sommité de la Botanique pour son dictionnaire en X volumes paru en 1768. Grâce à lui, l’Aloe Arborescent et son cousin Vera sortent de l’ombre et vont devenir des plantes mythiques.

Pourtant, dans cette immense diversité, puisque tous les aloe s’appellent « aloe », ils ont bien des points communs, des marqueurs, des constantes, n’est-ce-pas ?

C’est ce que j’aimerais repérer avec vous …


Laissez un commentaire